L’ARTISAN
Trois événements ont façonné mon parcours et m’ont permis de devenir artisan spécialisé
dans la restauration du patrimoine
Une formation qualifiante
Dispensée par le Centre d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement d’Auch, elle m’a permis d’obtenir en 2008 le diplôme d’Ouvrier Professionnel en Restauration du Patrimoine.
Rencontres avec des passionnés
Trois années de collaboration avec des hommes et des femmes investis dans leur métier, partageant généreusement leur savoir-faire artisanal et leurs connaissances.
Découverte d’un patrimoine
Une immersion dans un patrimoine architectural et culturel unique, qui a nourri ma passion et renforcé ma vocation. Cette rencontre m’a inspiré une volonté profonde de contribuer à leur préservation.
De cette alchimie est née une véritable soif d’apprendre, d’expérimenter et de comprendre.
Au fil de mon parcours, j’ai exploré différentes techniques liées à la terre crue (pisé, bauge, adobe, enduits),
à la pierre (maçonnerie, taille de pierre) et à la chaux. J’ai surtout appris à respecter les matériaux,
à saisir leur cohérence avec le bâti rural ancien – ces fermes construites avec intelligence et savoir-faire
et à mesurer leur impact positif sur l’environnement.
Création de mon entreprise
Ces matériaux m’ont appris à respecter le bâti ancien, son intelligence constructive, et son impact environnemental minimal. En 2011, j’ai fondé Arcilla Rossello, une entreprise engagée dans la restauration écologique du patrimoine.
En 2021 une nouvelle voie s’est ouverte : celle de la création murale et du travail artistique de la matière. Je me suis passionné pour le sgraffito, l’art mural en relief, les jeux de textures, de lumières, de couleurs.
Créer un mur, c’est composer avec les creux et les bosses, allier le brut et le raffiné pour concevoir des espaces uniques, à l’image de ceux qui y vivent.
Mon approche se veut sensible et authentique : être au plus proche de vos valeurs, de votre intérieur, pour que l’alchimie opère. Le travail de la terre et de la chaux devient alors un dialogue : entre la matière, le support, et les mains qui prolongent l’imaginaire.
